La petite histoire
Ce matin, lors d'une impression, nous nous sommes aperçu qu'il y avait une légère fente au niveau d'une des 4 longues vis qui maintiennent en place sur les axes X/Y la tête d'impression de l'Ultimaker 2 que nous utilisons le plus : une marque de fatigue connue.
Nous sommes allés télécharger sur le site GitHub ou Ultimaker dépose les sources de ses imprimantes afin de télécharger le ficher .STEP correspondant à la pièce cassée (1320-D.STEP)
Un petit tour dans notre logiciel de dessin favori pour modifier la pièce. La raison ? Elle a été dessinée pour être fabriquée par moulage et donc elle a des contre-dépouilles.
Pas de problème pour redonner une forme optimisée pour l'impression 3D et aussi procéder quelques modifications afin de l'adapter à notre besoin : remplacer une pièce cassée sans avoir besoin de débrancher toutes les prises au niveau de la tête.
C'est pour cette raison qu'elle a une forme... remaniée.
2 heures plus tard, la nouvelle pièce imprimée viendra remplacer celle qui avait cédée et l'imprimante fonctionne comme aux premiers jours.
Pourquoi io3 a choisi de produire avec des imprimantes Open Source
Disposer d'une imprimante Open Source est un véritable avantage :imaginez que vous ayez accès à tous les plans et schémas de vos machines de production : une pièce est cassée, plus le problème pour réparer (enfin presque), sans compter l'économie substantielle si vous pouvez vous-même refabriquer la pièce…
Autre avantage de l'Open Source : l'évolutivité.
Riche d'une communauté très active, nos imprimantes Ultimaker ont vu apparaitre il y a quelques années un prototype de bloc permettant de monter des buses de diamètres différents : le bloc Olsson était né et il équipera en standard les versions 2+ de la gamme.
Plus tard, Anders Olsson récidivera en proposant la buse "ruby" équipée d'un rubis à son extrémité permettant d'imprimer des matériaux abrasifs (ce que nous faisons tous les jours).
D'autres ont transformé leur imprimante mono-extrudeur en imprimante multi-extrudeurs, nous avons personnellement monté des plateaux d'Ultimaker 3 sur nos Ultimaker 2 afin de gagner en rigidité...entre autres modifications visant à améliorer la qualité d'impression.
Et les logiciels Open Source
Nous utilisons CURA pour préparer les objets que nous allons imprimer : là encore, le logiciel est Open Source.
L'intérêt ? Nous avons demandé à l'époque une nouvelle fonction : la possibilité de pouvoir choisir l'orientation du remplissage des objets.
C'est maintenant une fonction intégrée à CURA.